De Finibus Bonorum et Malorum

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En 2024, nous allons célébrer le 150ème anniversaire de la naissance de l’Impressionnisme avec nombre d’expositions programmées dans les musées. Cela va être une année riche et passionnante. Un peu en avance, dans le cadre de mon activité d’Arselou au sein des entreprises, j’ai proposé à un client une exposition présentant des artistes contemporains travaillant en « plein air », comme le faisaient les impressionnistes. En préparant cette exposition, je me suis aperçu que beaucoup d’artistes travaillent encore aujourd’hui sur le motif. On en parle peu car cela peut paraître suranné… Pourtant, ces artistes œuvrent de cette manière avec un plaisir infini, et ce qu’ils font rejoignent les goûts de nombreux amateurs d’art, rétifs à l’art contemporain le plus branché. Par exemple, ce jeune peintre, Régis de Martrin-Donos, qui exactement comme Monet ou Sisley, part sur les routes et les chemins des campagnes, armé de sa solitude et chargé de son matériel de peinture, avec des boîtes de pizza au format adapté pour que ses toiles puissent sécher la nuit… Ou François Legrand rencontré par hasard sur les falaises de l’Ile d’Yeu, peignant inlassablement face à la mer, abrité du vent par sa voiture. Ou encore Olivier Masmonteil, un peintre contemporain très réputé, qui dit que peindre en plein air doit rester une pratique fondamentale pour un artiste. Merci à Claire Durand-Ruel, historienne de l’art, spécialiste de l’Impressionnisme et de Pissaro en particulier, qui a écrit le texte très éclairant du catalogue de cette exposition.